vendredi 11 septembre 2020

Nous rencontrons momentanément des difficultés techniques sur le blog. Les dernières actualités sont visibles sur la page Facebook : https://www.facebook.com/cielouvertpertuis.

jeudi 11 juin 2020

(Vue de l'esprit)




Les grandes tiges de chicorées échappées belles d'1m60 vont bientôt se parer de leurs attrayantes fleurs bleu azur.
Elles sont choisies pour le gîte et le couvert des colonies de pucerons, qui boudent le jeune prunier greffé juste à côté.
Une larve de coccinelle qui se régale à son tour se trouve aussi dans ce plan trouble... Combien de temps va-t-il durer avant l'intervention des fourmis ? Il y a temporairement de la place pour tout le monde.


dimanche 22 mars 2020

Ceci n'est pas un objet, je suis en relation, nous sommes en relation




Petite lecture au calme :

"L'intersubjectivité, le *O mitakuye oyasin* des Lakota, traduit aussi par "avec moi sont tous les miens" et simplifié par : " tout est relié". Une vision qui n'a rien d'intellectuelle, mais qui est vécue au quotidien.

"A la différence de l'interdépendance, qui se limite à une logique de cause à effet entre "moi" en tant que sujet, et le monde, l'autre, qui devient objet (et donc à une dépendance d'un sujet (moi) à un objet (l'autre, la nature), la vision intersubjective contient la conscience de l'expérience de l'autre. Et elle sait que tout ce que le sujet "je" fait et dit, a un effet sur un autre sujet. Autrement dit, tout est sujet plutôt qu'objet. L'autre, qu'il soit humain ou pas, n'est pas une chose inerte. Une perception traduite dans la langue des Kagaba par l'absence de "je", ou encore dans la langue des Tojolabal du Mexique par l'absence, dans sa structure grammaticale, de complément d'objet : ce sont deux sujets qui entourent le verbe, expliquait le théologien, philosophe et linguiste Carlos Lenkersdorf, qui vécut de nombreuses années à leurs côtés. Ainsi, pour dire : "Je t'ai dit", le tojolabal dirait : "J'ai dit, tu as écouté." Une structure qui traduit un rapport au monde où chacun est sujet, jamais subordonné, et toute relation, intersubjective. "Dans la société intersubjective, décrit le linguiste au sujet des Tojolabal, du fait que les autres sont aussi sujets, c'est-à-dire nos frères qui ont un coeur comme nous, il n'est pas possible de les convertir en objets qui font obstacle à notre liberté et qui s'opposent à elle. La liberté ne s'obtient pas en opposition à eux mais en collaboration avec eux. La communauté ne fait pour eux nullement obstacle à la vie en liberté, mais au contraire, c'est la vie en communauté qui octroie la liberté à ceux qui sont bien unis." A noter qu'en tojolabal (comme en kagaba), il n'existe pas de mot pour dire "ennemi", et que pour dire : "Je pense", ils disent : "Mon coeur dit.""

In Frederika Van Ingen, Ce que les peuples racines ont à nous dire.


jeudi 6 février 2020

Actualités nationales sur l'artificialisation des sols



Bonjour,

Deux ou trois informations générales sur le contexte national actuel qui, derrière les discours de greenwashing, est en pleine poursuite d'une politique d'artificialisation des sols.

D'abord sur le crédo claironné de zéro artificialisation "nette" (et non pas brute) : il repose sur un mécanisme de "compensation", d'inspiration capitaliste selon l'idée folle que tout peut s'acheter et se "compenser", même le vivant. 
Voir :


Le projet de loi ASAP (Accélération et simplification de l'action publique) a été adopté ce 5 février en conseil des ministres, en vue de permettre, entre autres, aux préfets de déroger plus facilement aux réglementations environnementales et sur les risques industriels. Voir : https://www.facebook.com/378251282945823/posts/651389498965332/

Sur chaque terrain, il va falloir lutter contre de nouvelles implantations, pour une autre politique. Il y a des collectifs partout pour sauver des espaces cultivables, des zones humides, naturelles, forestières, des lieux de vie pour les humains et non-humains.

Bonne journée,

Camille

jeudi 9 janvier 2020

Meilleurs voeux 2020 pour les Pertuisiens et tous les Terriens ;)


Le 14 décembre dernier, 300 personnes ont manifesté à Pertuis contre un projet de bétonnage de terres agricoles, d'espaces naturels et d'expropriations.
La vidéo complète de ce moment, avec à partir de la 10e minute environ, le rassemblement fort devant la mairie, puis les prises de parole des personnes touchées dans leur vie par ce projet.
Merci à Manuel pour cette vidéo, à Philippe, Patrice, Pierre, Bernadette, Laurent, Thierry, Géraldine et Louis, et bien d'autres.
Grâce au collectif citoyen Terres Vives, la mobilisation a été importante pour l'enquête publique sur l'extension de la zone d'activités, enquête qui s'est terminée le 2 janvier. Nous espérons un avis négatif de la commissaire enquêtrice. Puis, la décision reviendra au préfet. Nous agirons jusqu'à l'abandon de ces projets.

Gardons la patate !